Approbation du plan budgétaire triennal de l’Université York

Aerial view of York Keele campus summer

Le plan budgétaire triennal de l’Université, qui vient d’être approuvé par le Conseil d’administration, adopte une approche réfléchie et équilibrée afin de garantir la viabilité financière de York tout en réalisant sa vision à long terme.

Dans le cadre de sa procédure normale de planification budgétaire annuelle, l’Université York a consulté des membres de toutes les facultés et divisions afin d’obtenir leurs contributions pour élaborer le plan soumis à l’approbation du Conseil d’administration. Lors de sa réunion du 30 avril, le Conseil d’administration a approuvé le budget triennal continu 2024-2027 de l’Université. « Parallèlement à des prévisions prudentes et des analyses sectorielles approfondies, ce budget a été influencé par notre communauté, a affirmé Carol McAulay, vice-présidente des finances et de l’administration. Il reflète les priorités identifiées tout au long du cycle de consultation budgétaire et prend en compte les défis qui affectent York et la plupart des universités ontariennes. »

York est à un tournant décisif de son parcours vers la concrétisation de sa vision. L’Université s’adapte simultanément à des facteurs externes sans précédent et a dû gérer activement plusieurs facteurs qui, combinés, affectent gravement le secteur. Ces facteurs incluent notamment les effets persistants de la pandémie, la hausse de l’inflation, la réduction de 10 % des droits de scolarité nationaux et le gel subséquent de ces droits, les retards dans le traitement des permis d’études internationaux et les événements géopolitiques. Malgré tous ces défis, York a réussi à investir dans des priorités comme le renouvellement du corps professoral, le développement de nouveaux programmes, l’intensification de la recherche et l’expérience d’apprentissage de la population étudiante et à mettre de côté une partie des excédents du fonds de fonctionnement à titre de contingences en attendant l’issue du projet de loi 124 et la reprise des inscriptions internationales. Grâce à ces efforts, l’Université a commencé l’année 2023-2024 avec un report en avant positif du fonds de fonctionnement d’environ 250 M$.

Les difficultés persistantes en matière d’inscriptions au cours de l’exercice 2023-2024 ont nécessité une série de mesures visant à aligner les coûts sur la baisse des recettes. Ces mesures comprennent la réduction des dépenses liées aux voyages, à l’accueil et au développement professionnel, ainsi que d’autres dépenses de fonctionnement de l’Université, la rationalisation de l’offre de cours, la réduction des duplications, le report de certains éléments de son programme de transformation numérique et de quelques rénovations et renouvellements d’équipement, ainsi que la restriction du recrutement de membres du personnel et du corps professoral. L’Université a toutefois terminé l’exercice financier avec un déficit de 142 M$, soit plus du double du déficit de 68 M$ approuvé en juin dernier par le Conseil d’administration pour l’exercice 2023-2024.

Un nouveau gel des droits de scolarité pendant trois ans et un plafond fédéral sur les permis d’études internationaux ont accentué les difficultés pour le budget triennal récemment approuvé, qui débute en 2024-2025. L’Université prévoit atteindre une position de rééquilibrage au cours de la troisième année du budget pluriannuel, et elle s’est notamment fixé des objectifs pour combler l’écart de 30 M$ cette année, de 80 M$ en 2025-2026 et de 90 M$ en 2026-2027. À ces fins, elle met en œuvre une feuille de route constituée de 17 projets pour générer des recettes et déterminer des possibilités de compression des coûts.

« Le budget approuvé permet à l’Université de continuer à faire progresser les priorités stratégiques définies dans son Plan académique (PAU) tout en garantissant sa viabilité financière à long terme dans un environnement fiscal difficile, a ajouté Lisa Philipps, rectrice et vice-présidente aux affaires académiques. Les résultats de ces projets, qui ont fait l’objet d’une réflexion collégiale, permettront à l’Université d’aligner ses revenus et ses dépenses tout en appuyant financièrement sa croissance. »

« L’Université York a fait d’immenses progrès envers la réalisation de sa vision, qui est de permettre à une population étudiante diversifiée d’accéder à une éducation de haute qualité dans un environnement à forte intensité de recherche qui s’emploie à améliorer le bien-être des communautés servies. Cela contribue à asseoir notre réputation internationale », a déclaré Rhonda Lenton, présidente et vice-chancelière.

« Nous devons continuer à défendre le secteur postsecondaire, a ajouté Mme Lenton. York dispose néanmoins de fondements solides qui peuvent être mis à profit pour relever ces défis à court terme et pour saisir les occasions de façonner ensemble l’avenir de l’Université. »

Les détails du budget et d’autres renseignements sont affichés sur la page Web « Shared Accountability and Resource Planning (SHARP) »