York University to address budget deficit over next three fiscal years 

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The following is a communication from York University:

York University, like many post-secondary institutions across Canada, is facing short-term financial pressures related to a variety of internal and external factors. Fortunately, the University maintains healthy reserves to help mitigate enrolment fluctuations, support strategic opportunities and priorities that will continue to advance our vision and reduce our exposure to future risks.  

The key drivers of the revenue shortfall include provincial operating funds that have been outpaced by inflation, a decline in international student enrolment exacerbated by slow visa processing times and a concurrent three-year tuition freeze. York has a clear plan to respond to the challenges we face. A number of immediate measures are being taken to reduce the expected gap in revenue compared to expenditures that will see the budget balanced by 2025-26. The aim is to strengthen our enrolment, diversify revenue, and to minimize the impact on the high-quality education we provide where reductions in expenditures are necessary.   

Consequently, to bridge the gap, administrative units will face an average of 2.5 to 4 per cent reduction in expenditures, with the Faculties and School of Continuing Studies absorbing up to a 2 per cent expenditure reduction. Budget reductions include a temporary pause or reduction in employee professional development, limiting the hiring of tenure stream faculty and staff to only urgently needed appointments, and a reduction in advertising that is not directly related to strategic enrolment management. It will also include the deferral of minor renovations and some equipment renewals. 

Strategies to drive new revenue will also be enhanced including program innovation, expanding capacity in high-demand programs, advancing 21st century learning such as microcredentials, launching our Markham Campus, student success and retention initiatives, strengthening our global engagement and internationalization strategy, implementing our Decolonizing, Equity, Diversity and Inclusion (DEDI) Strategy, building our profile and reputation, increasing our success in research and commercialization, intensifying University Advancement, and progress on our Campus Vision and Strategy. While each of these will contribute to our future financial sustainability, it will take time to realize the full benefit of our efforts.

“York University has seen tremendous success and growth over the past few years, and I am confident we can maintain our momentum while navigating this short-term challenge. Our leadership in advancing the United Nations Sustainable Development Goals and our commitment to decolonization, equity, diversity and inclusion has helped propel York as the first-choice university for domestic students. These successes are a testament to the dedication and perseverance of our community and their commitment to driving positive change,” says Rhonda Lenton, president and vice-chancellor. “It will be important for us not to lose sight of our long-term goals and delivering on our vision to provide students with access to a high-quality, research-intensive learning environment committed to the public good.” 

Based on current university application data, York is in a strong position for the 2023-24 academic year with domestic first choice applications up 11.2 per cent. Converting these applications to enrolled students will have a positive budget impact. 

“Mitigating current financial pressures require all Faculties, divisions and units to do their part,” says Lisa Philipps, provost and vice-president academic. “We will work with units and Faculties to ensure their individual goals, plans and initiatives are supported through a temporary pause of some activities. We have faced these challenges in the past with success and have identified a strategic way forward that allows us to continue to advance the priorities set out in the University Academic Plan.” 


L’Université York va gérer son déficit budgétaire au cours des trois prochaines années fiscales

L’Université York, tout comme de nombreux autres établissements d’enseignement supérieur au Canada, fait face à des pressions financières à court terme liées à divers facteurs internes et externes. Fort heureusement, l’Université conserve des réserves saines pour atténuer les fluctuations des inscriptions, appuyer des possibilités stratégiques et les priorités qui continueront à faire progresser sa vision et à réduire son exposition aux risques futurs.

Les principaux facteurs à l’origine de ce manque à gagner sont les fonds de fonctionnement provinciaux qui ont été insuffisants pour faire face à l’inflation, la baisse des inscriptions d’étudiants internationaux exacerbée par la lenteur du traitement des demandes de visa et le blocage parallèle des frais de scolarité pendant trois ans. York a un plan d’action clair pour répondre aux défis auxquels elle est confrontée. Plusieurs mesures immédiates sont actuellement mises en place pour réduire l’écart attendu entre les recettes et les dépenses, et cela permettra d’équilibrer le budget d’ici 2025-2026. Même si des réductions de dépenses sont nécessaires, l’objectif demeure de renforcer nos effectifs, de diversifier nos revenus et de minimiser l’impact sur l’enseignement de qualité que nous offrons.  

Par conséquent, pour combler ce déficit, les unités administratives devront réduire leurs dépenses de 2,5 à 4 % en moyenne, tandis que les facultés et l’École de formation continue devront absorber une réduction des dépenses allant jusqu’à 2 %. Les réductions budgétaires prévoient une suspension temporaire ou une réduction du développement professionnel des employés, l’embauche de professeurs et d’employés permanents restreinte à des nominations indispensables, et la réduction de toute publicité n’ayant pas de lien direct avec la gestion stratégique des inscriptions. Elles comprennent également le report de rénovations mineures et du renouvellement de certains équipements.

Les stratégies visant à générer de nouveaux revenus seront également consolidées, notamment : l’innovation en matière de programmes; l’augmentation de la capacité de programmes très recherchés; la promotion de l’apprentissage au 21e siècle (comme les microcrédits); le lancement de notre campus Markham; les initiatives de réussite et de rétention étudiante; le renforcement de notre engagement mondial et de notre stratégie d’internationalisation; la mise en œuvre de notre stratégie de décolonisation, d’équité, de diversité et d’inclusion (DEDI); l’amélioration de notre profil et de notre réputation; l’augmentation de nos succès en matière de recherche et de commercialisation; l’intensification des activités d’avancement de l’Université; et la progression de notre Vision et stratégie du campus. Chacun de ces éléments contribuera à notre future viabilité financière, mais il faudra un certain temps pour que nos efforts portent leurs fruits.

« L’Université York a connu un succès et une croissance extraordinaires au cours des dernières années. Je suis convaincue que nous continuerons sur notre lancée tout en relevant ce défi à court terme. Notre leadership dans la promotion des objectifs de développement durable des Nations Unies et notre engagement envers la décolonisation, l’équité, la diversité et l’inclusion ont contribué à faire de York un choix privilégié pour les étudiantes et étudiants nationaux. Ces succès témoignent du dévouement et de la persévérance de notre communauté et de son engagement à susciter des changements positifs, déclare Rhonda Lenton, présidente et vice-chancelière. Il est important de ne pas perdre de vue nos objectifs à long terme et de concrétiser notre vision, à savoir donner à la communauté étudiante l’accès à un environnement d’apprentissage de haute qualité, axé sur la recherche et engagé en faveur du bien public. »

Sur la base des données actuelles sur les demandes d’inscription, l’Université York est en bonne posture pour l’année universitaire 2023-2024 avec des demandes nationales de premier choix en hausse de 11,2 pour cent. La conversion de ces demandes en inscriptions aura des incidences budgétaires positives.

« Pour atténuer les pressions financières actuelles, toutes les facultés, divisions et unités doivent faire leur part, déclare Lisa Philipps, rectrice et vice-présidente aux affaires académiques. Nous travaillerons avec les unités et les facultés pour nous assurer que leurs objectifs, plans et initiatives individuels sont appuyés par une suspension temporaire de certaines activités. Dans le passé, nous avons relevé ces défis avec succès et nous avons tracé une voie stratégique nous permettant de continuer à faire avancer les priorités définies dans le Plan académique de l’Université. »