French as a second language educators build OER repository

Laptop with a pen

By Elaine Smith

As part of the larger goal of building a unified, intersectoral community of practice among French as a second language (FSL) educators, Professors Muriel Péguret and Dominique Scheffel-Dunand are building a multilingual hub that includes a repository of Open Educational Resources (OER), such as textbooks, articles and videos.

Dominique Scheffel-Dunand
Dominique Scheffel-Dunand

OER are free teaching and learning resources that typically use a Creative Commons license that allows users to retain, revise, remix, reuse and redistribute content. This is also known as the 5Rs of OER. Muriel Péguret and Dominique Scheffel-Dunand received funding from the Ontario Ministry of Colleges and Universities to create this online repository and hub, and it is currently in its second iteration.

The pair are striving to ensure that “the project and repository become THE reference for OER in FSL,” said Péguret, coordinator of language programs and academic coordinator of the Glendon BEd program. “We plan to have resources in English and in Indigenous languages, in addition to French, so it can be used by all learners who are engaged in FSL. We also want to aggregate FSL resources from other repositories so people don’t need to search multiple sites.”

They have engaged the services of another colleague, Mirela Cherciov, sessional assistant professor in linguistics and language studies at Glendon, to develop OER useful to the FSL community for continuing education and professional development purposes.

The project is called Camerise, which is the French-Canadian name for the Haskap berry, a native nutritious fruit from the blue honeysuckle that grows in northern climates. The name has symbolism: the superfood characteristics of the berry represents knowledge and effervescence; its tendency to grow in clusters symbolizes community; it grows close to the ground, reminiscent of the bottom-up process of OER creation; and it can be transformed into many derivatives.

“These are resources developed by the FSL community for the FSL community, including teachers, administrators and parents – many stakeholders,” said Scheffel-Dunand, associate professor of French studies in the Faculty of Liberal Arts & Professional Studies (LA&PS).

Muriel Péguret
Muriel Péguret

“You can constantly iterate and rejuvenate knowledge,” said Scheffel-Dunand. For example, Le Littéraire dans le quotidien (The Literary in the Everyday) is an open textbook and represents a new pedagogical approach to reading and writing at college and university lower levels and is applicable to all languages. This OER, conceptualized by Joanna Gay Luks at Cornell University, is currently being adapted by FSL educators in the Grand Erie District School Board and the Brant Haldimand Norfolk Catholic District School Board to develop foundations in understanding Indigenous ways of living and being in FSL programs from elementary to secondary levels in both school boards.    

Both project leads note that multilingual OER repositories are already common in both Norway and Finland; Canada is working to catch up.

“OER encourage people not to start from scratch when creating teaching materials,” noted Péguret. “It fits with our complex, changing world. It is good pedagogy to adapt materials to your audience and it also gives teachers the flexibility of being in control of their own resources.”

Although anyone may use an OER, such as a textbook, podcast, or video, and adapt it for their own needs, the licensing requires them to give credit to the original author. This ensures that the original author receives attribution in the remixing process.

By using Camerise, FSL practitioners will be able to:

  • search for a resource;
  • retrieve and compare similar resources;
  • group resources on their personal dashboard;
  • share resources with peers;
  • comment, review and engage in discussion;
  • link external resources and contextualize them with new metadata and modify them based on the OER’s Creative Commons license; or
  • deposit OER that you have authored.

There are hurdles to overcome in encouraging FSL practitioners to create resources for Camerise, said Scheffel-Dunand, who notes that people must overcome their uncertainty about transforming, rather than creating resources. In situations where there are many authors originating a paper or a work, they will need to negotiate the type of license applied to the OER. In addition, every aspect of the resource – text, video, etc. – must be verified as an OER, which requires the checking and recording of each external resource’s copyright status.

“It requires a change of culture,” said Péguret. “We want people at all levels to create, share and adapt OER, and we hope that bachelor of education programs will train students to do so, allowing the culture to change naturally over time.”

Péguret and Scheffel-Dunand also plan to connect with Indigenous colleagues to ensure that they can embed Indigenous ways of knowing into the FSL curriculum and into the repository. “We want to include them in the process,” Scheffel-Dunand said. “Until we live those dialogues, we can’t predict which knowledge will lend itself to translation, but the dialogue is open.” The current iteration of the repository is now online and the creators are eager for feedback about the resources and functionalities that colleagues would like to see. Colleagues are encouraged to visit the Camerise website and submit feedback via the webform.


Des pédagogues du FLS créent un référentiel REL

Dans le contexte de l’objectif global de bâtir une communauté de pratique unifiée et intersectorielle chez les enseignants et enseignantes de français langue seconde (FLS), Muriel Péguret et Dominique Scheffel-Dunand élaborent actuellement une plateforme qui comprend un référentiel de ressources éducatives libres (REL), notamment des manuels, des articles et des vidéos.

Les REL sont des ressources d’enseignement et d’apprentissage gratuites et généralement basées sur une licence Creative Commons qui permettent aux utilisateurs, de retenir, réviser, remixer, réutiliser et redistribuer  le contenu, en d’autres mots les 5R des REL. Elles ont reçu un financement du ministère des Collèges et Universités de l’Ontario pour créer ce référentiel et cette plateforme en ligne, qui en est à sa deuxième itération.

« Nous souhaitons que le projet et le référentiel deviennent LA référence en matière de REL en FLS, a déclaré Mme Péguret, coordonnatrice des programmes de langues et coordonnatrice académique du programme B.Éd. de Glendon. Nous prévoyons avoir des ressources en anglais et en langues autochtones, en plus du français, afin qu’elles puissent être utilisées par toutes les personnes apprenantes engagées dans le FLS. Nous voulons également regrouper les ressources de FLS provenant d’autres référentiels afin que les gens n’aient pas besoin de faire des recherches sur plusieurs sites. »

Les deux professeures ont fait appel aux services d’une autre collègue, Mirela Cherciov, pour élaborer des REL utiles à la communauté FLS à des fins de formation continue et de développement professionnel.

Le projet porte le nom d’une baie très nutritive originaire des climats nordiques, la camerise. Ce nom a une valeur symbolique : les caractéristiques de ce super aliment représentent la connaissance et l’effervescence; sa tendance à pousser en grappes symbolise la communauté. Comme elle pousse près du sol, cela rappelle le processus ascendant de la création de REL. De plus, elle peut être transformée en de nombreux produits dérivés.

« Ce sont des ressources développées par la communauté du FLS pour sa communauté, y compris les enseignants, les administrateurs et les parents – de nombreux intervenants, a déclaré Mme Scheffel-Dunand, professeure agrégée d’études françaises à la Faculté d’arts libéraux et d’études professionnelles. Vous pouvez constamment itérer et rajeunir les connaissances. »

Par exemple, Le Littéraire dans le quotidien est un manuel libre qui représente une nouvelle approche pédagogique de la lecture et de l’écriture aux niveaux inférieurs et qui est applicable à toutes les langues. Ce référentiel REL, conceptualisé par Joanna Gay Luks à l’Université Cornell, est actuellement adapté par les éducateurs de FLS du Grand Erie District School Board (GEDSB) et du Brant Haldimand Norfolk Catholic District School Board (BHNCDSB) pour développer les bases de la compréhension des modes de vie et d’existence autochtones dans les programmes de FLS des deux conseils scolaires, du niveau élémentaire au niveau secondaire.    

Les deux chefs de projet font remarquer que les référentiels REL sont courants en Norvège et en Finlande; le Canada s’efforce de rattraper son retard.

« Les REL encouragent les gens à ne pas partir de zéro lorsqu’ils créent du matériel pédagogique, a indiqué Mme Péguret. Cela convient bien à notre monde complexe et en constante évolution. C’est une bonne pratique pédagogique d’adapter le matériel à son public et cela donne également aux enseignants l’option de contrôler leurs propres ressources. »

Tout le monde peut utiliser des REL, comme un manuel, un balado ou une vidéo, et les adapter à ses besoins, mais la licence exige de mentionner l’auteur original afin qu’il soit mentionné dans le processus de remixage. 

En utilisant Camerise, les praticiens du FLS seront en mesure de :

• Chercher une ressource;
• La récupérer et la comparer avec des ressources similaires;
• Regrouper des ressources sur un tableau de bord personnel;
• Partager des ressources avec des pairs;
• Commenter, réviser, entamer une discussion;
• Mettre dans le référentiel les REL dont on est l’auteur.

« Cela nécessite un changement de culture, a déclaré Mme Péguret. Nous voulons que les gens à tous les niveaux créent, partagent et adaptent les REL. Nous espérons que les programmes de licence en éducation formeront les étudiants à le faire, permettant ainsi un changement de culture naturellement au fil du temps. »

Les deux professeures prévoient également entrer en contact avec des collègues autochtones pour s’assurer qu’elles peuvent intégrer les modes de connaissance autochtones dans le programme de FLS et dans le référentiel.

« Nous voulons les inclure dans le processus, a déclaré Mme Scheffel-Dunand. Tant que nous ne vivons pas ces dialogues, nous ne pouvons pas prédire quelles connaissances se prêteront à la traduction, mais le dialogue est ouvert. » L’itération actuelle du référentiel est en ligne et les créatrices sollicitent de la rétroaction sur les ressources et les fonctionnalités que leurs collègues souhaiteraient voir ajouter. Elles les encouragent à visiter le site Web et à soumettre leurs commentaires avec le formulaire Web.